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mercredi, 27 janvier 2010

Stargate Universe : review des épisodes 1.03 "Air (partie 3)" et 1.04 "Darkness".

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1.03 : Air, part. 3
Sc : Brad Wright & Robert C. Cooper. R : Andy Mikita.

SGU 03 1.jpg" Don't forget to breathe. " Suite de l'épisode précédent. Une équipe d'exploration est envoyée sur une planète désertique en vue de trouver du calcaire, puisque la planète a pu héberger précédemment de la vie, a pu posséder de l'eau. Le calcaire pourra être transformé en air, et assurer la survie de tous. Le temps presse, les explorateurs n'ayant qu'une douzaine d'heures pour trouver ce qu'ils sont venus chercher. A l'aide des pierres de communication, Young prévient le Général O'Neill de la tournure des événements, et de la situation dans laquelle ils se trouvent. Chloé, par le même procédé, peut retrouver sa mère et lui apprendre la disparition de son père. Pendant ce temps, sur la planète de sable, l'équipe se coupe en deux : les militaires, guidés par Scott, et Rush d'un côté, Eli et des scientifiques de l'autre. Une entité de sable semble suivre les militaires et Rush. Les scientifiques, épuisés, rebroussent chemin vers la Porte pour tenter de trouver une planète viable, laissant Eli. Et Scott, l'un des militaires, poursuit seul son exploration de la planète, alors que Rush, épuisé, retourne au vaisseau. Le militaire, aidé par le destin, et l'entité de sable, finit par trouver ce qu'ils étaient venus chercher...
Mon avis : Suite et fin du tryptique ouvrant cette première saison de Stargate Universe. Et le miracle eut lieu... Je n'avais pas été emballé par les deux épisodes que j'avais vu, mais en reprenant ainsi la série dans l'ordre chronologique... Hé bien, j'ai beaucoup aimé cette dernière partie du tryptique inaugural, et j'ai fini par accrocher à la série. Bien sûr, tout n'est pas parfait, et certains clichés ressortent, comme la mère dévastée de chagrin à l'annonce de la perte de son époux ou émue par le retour de sa fille, le rapprochement avec le militaire, l'expédition sur la planète désertique avec une résolution heureuse juste à temps à la fin d'un compte à rebours...

SGU 03 2.jpgMais voilà : j'apprécie de plus en plus le personnage délicieusement ambigu de Rush, Robert Carlyle livre une très bonne interprétation, ainsi que le personnage du geek, Eli, incarné par un acteur au physique... banal, qui rend le personnage très crédible, malgré l'idée d'inclure un stéréotype comme dans d'autres séries. Pour l'instant, il n'est pas horripilant, ou prétentieux. Après, l'intrigue de l'épisode ne casse pas trois pattes à un canard, et il ne se passe objectivement pas grand chose, mais l'expédition sur la planète désertique rendait bien cette impression d'immensité. Et puis il y a la créature de sable, et pour une fois, on ne rencontre pas une énième peuplade parlant anglais. Stargate est devenue adulte, et cela fait du bien. Et j'ai trouvé les 7 dernières minutes de l'épisode (soit la fin du compte à rebours) excellentes. Une fin d'épisode semblable d'ailleurs, sur fond musical, à une scène du même acabit dans l'un des premiers épisodes de  LOST.
De plus, j'aime l'ambiance S-F de la série, présente par petites touches comme dans le reste de la franchise : les balles-caméras, la "télécommande" les guidant... Stargate Universe, c'est l'exploration spatiale version 2010, très loin de la toute première série du genre  Star Trek. Une exploration réaliste, pas toujours excitante ou exaltante... Une rédemption pour certains personnages, à l'aide de visions religieuses saugrenues( un prêtre, Jesus sur la croix... ) pour rapprocher encore plus la série de...  BSG ?
The problem (of the series) is... : Avec cet épisode, on a de la chance qu' il soit un peu dynamique, sinon, la série dilue bien trop, traînant en longueur, remplissant du temps d' antenne, alors que tout pourrait (devrait ?) être raconté plus vite...


1.04 : Darkness (part. 1)
Sc : Brad Wright. R : Peter DeLuise.
SGU 04 1.jpgSuite de l'épisode précédent. Rush est d'une humeur massacrante, probablement parce qu'il est épuisé. Jusqu'au point de s'en prendre violemment à l'un des militaires. Pendant ce temps, militaires et scientifiques évaluent les ressources à leur disposition. Chloé prend sa première douche, offerte par Eli, ensuite pris à parti par un groupe s'inquiétant de savoir s'il retournera sur Terre, ou pas. Young propose que Rush soit assisté, mais Rush ne le supporte pas. Ce qu'il redoutait le plus finit par arriver : l'arrêt de tous les systèmes, le vaisseau Destiny arrivant au bout de ses réserves d'énergie. Une conversation s'engage entre Young et Rush, avant d' être interrompue par Rush lui-même, qui s'évanouit, épuisé. Après avoir tenté de trouver une solution à leurs problèmes, Young pense à utiliser les pierres de communication pour rendre visite à son ex-femme, dont il est séparé. Une fois Rush réveillé après s'être reposé, les esprits, calmés, tentent de trouver une nouvelle solution : éventuellement trouver une planète habitable, à l'aide d' une des navettes qu'abrite le Destiny...
Mon avis : Rush tient encore une fois le haut du pavé, l'essentiel de l' épiosde reposant sur son sale caractère et ses sautes d' humeur. Et on va dire que l' épisode tient en partie grâce à lui, même s'il (l'épisode) est terriblement... chiant, mine de rien.
SGU 04 2.jpgTiens, le coup du journal de bord... Où chacun a l'occasion d'enregistrer des souvenirs. Le même procédé était utilisé dans un épisode de Stargate Atlantis, je crois. Théoriquement, cela permet au(x) spectateur(s) de se rapprocher des personnages, puisqu' ils se livrent à nous. Sauf que ceux qui se confient à nous sont pour moitié des inconnus, que l'on a à peine vus ou remarqués précédemment. Du coup, cela donne des séquences chiantes et absolument pas passionnantes.
Un épisode moins riche en événements que le tryptique initial, qui se focalise sur les personnages, de toute façon au coeur de la série.
The problem (of the series) is... :  Je n'ai pas compris l' intérêt des scènes où Young rend visite à sa femme, qui plus est sous les traits d'un autre. Elles n'apportent rien à l'histoire, sont d'un convenu absolu (on a l'impression de les avoir vues cent fois, ces scènes), faisant bien entendu écho aux scènes tout aussi convenues de l' épisode précédent entre Chloé et sa mère. Du drame histoire de faire du drame. Young apparaît comme assez pathétique, mais on pouvait s'en passer... Donc, le principal problème de la série, un de plus, c'est que les personnages qui pourraient être attachants sont terriblement plats et convenus, et les autres... sont horripilants, énervants, agaçants.

Bilan provisoire : énième série dans la nouvelle ère du temps, post-BSG, la série peine du côté dramatique, forcé. Mais le côté survie, très marqué, me plaît, ainsi que certains personnages bien interprêtés, par des comédiens à la hauteur. En tête, Eli et Rush, l'un pour être geek sans trop l'être ou le montrer, et l'autre, pour sa personnalité épidermique, à fleur de peau.
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mercredi, 18 novembre 2009

STARGATE UNIVERSE : review des épisodes 1.01 et 1.02, premières impressions

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1.01 & 1.02 : Air, part. 1 & 2 (86 min)
Sc : Brad Wright & Robert C. Cooper. R : Andy Mikita.
SGU 02.jpgUne attaque de l'Alliance Lucian oblige les membres et visiteurs d'une base d'expérimentations, la base Icarus, sur une autre planète à fuir. Une partie des recherches portait justement sur la possiblité de reculer les limites d'exploration proposées par les Stargates en activant les chevrons 8 et 9. Lorsque l'attaque se produit, tout le monde abandonne la base et fuit par la Porte des Etoiles, la planète étant de toute façon condamnée. La Porte les conduit à bord d'un vaisseau Ancien, automatisé, désert, le Destiny. Toute une nouvelle technologie s'offre alors à eux, mais aussi... l'inconnu. La nouvelle équipe, qui n'est pas en mesure de contrôler la navigation du Destiny, est obligée de remplir sa mission originelle. Ils Voyagent au loin dans l'univers, sans savoir où le Destiny les conduira... Seul le Docteur Nicholas Rush semble se réjouir de cette opportunité offerte par la vie...
SGU 01.jpgMon avis : C'est donc avec ce Pilote que débute la 3ème série tirée de la franchise Stargate. Une série qui ne ressemble pas aux deux précédentes et qui lorgne énormément du côté de BSG au niveau de la réalisation, caméra à l'épaule façon reportage essayant de saisir les émotions sur les visages des personnes filmées. Un début riche en action tout du moins au début, qui va emprunter sa narration et son scénario à une autre série majeure, LOST. On débute en effet dans les deux pilotes (celui de Stargate Universe, et celui de LOST) par la suite directe d'une évacuation suite à un drame : on devine à l'arrivée pèle-mèle des militaires et civils qu'une évacuation a eu lieu sans qu' elle soit préparée. Histoire de bien ferrer le téléspectateur, le pourquoi du comment sera présenté ensuite par le biais de flash-backs nous amenant au drame. Et tout comme dans les séries évoquées en influences, dont Stargate Universe serait plus ou moins l'"héritière", on a fait le choix ici de proposer une série de personnages anti-charismatiques, classiques, limite stéréotypés : les militaires, le féru d'informatique véritable génie, le scientifique pas vraiment sensible, le politicien, etc. Des "types" de personnages que l' on ne cesse de croiser ici et là. Avec le choix de ne rien faire précisément pour les rendre particulièrement attachants, tout comme dans BSG, Caprica, Dollhouse, c'est-à-dire tout un pan de la S-F se voulant plus "adulte", et proposant un ton, des récits sombres et désenchantés. Dernière tendance ou "mode" marquant la fin de la décennie. Et comme si on avait fait le choix de faire entrer Stargate dans la "maturité", Evolution qui peut sembler logique, et chemin qu' aurait pu prendre déjà Atlantis, certains épisodes se teintant de touches de noirceur qui n'auraient pas dépareillé, bien au contraire, dans BSG : Weir prête à torturer un individu pour le faire avouer, démontrant ainsi qu' elle pouvait parfois aller aussi loin qu' une Roslin, ou les expériences faites sur un Wraith capturé, Michael, devenu cobaye de tests d' un vaccin transformant les Wraiths en humains. Evolution, donc, comme si les créateurs et scénaristes avaient reçus comme consigne " faites une série dans le genre de BSG, bordel ! Ca a été notre poule aux oeufs d'or, proposer quelque chose de ressemblant ! ". A tel point que l'on a du mal à reconnaître à l'écran une série Stargate, hormis la présence de la porte et l'apparition bienvenue de quelques visages connus : le Général O'Neill, à l'embonpoint prononcé désormais (parfait successeur à Hammond, qui donna d'ailleurs son nom à un vaisseau), le Colonel Samantha Carter, désormais dirigeant un vaisseau (une Amanda Tapping rousse aux cheveux longs, qui continue à faire simplement acte de présence, comme c'était le cas dans les TV-films. On ne la sent plus du tout impliquée), le Dr Daniel Jackson, par le biais d'une vidéo explicative rappelant le concept de l' univers aux nouveaux téléspectateurs qui ne seraient pas particulièrement au fait, Harriman, le second rôle le plus populaire de Stargate SG-1 (on peut se demander pourquoi, d'ailleurs, n'ayant jamais rien fait d'extraordinaire), et le Dr Lee, surtout vu dans les deux dernières saisons de SG-1. A voir les membres du cast principal vieillis, changés, le sentiment est mitigé : on est content de les revoir, mais à voir leurs changements, à constater l'évolution logique de leurs personnages, devant de plus en plus importants et appelés à toujours plus de responsabilités en vertu de leurs victoires successives, on se dit que la série-mère ne pouvait plus de toute façon continuer. Détail peut-être significatif, Teal'c est le seul membre d' origine à ne pas apparaître, tout comme le moindre extraterrestre. Les Goa'ulds ou les Wraiths ne sont pas évoqués, seulement les Oris (c'est tout du moins ce que j'ai cru noter. Autant pour moi si ça a été le cas). A croire qu' une autre consigne a été : " pas d'extraterrestres ou d'aliens cette fois, on peut faire de la S-F sans ". On ne verra pas, par exemple, le visage des membres de l'Alliance ayant poussé à l'évacuation à l'origine du concept de la série. Du coup, pas d'ennemi majeure, de menace venue d'ailleurs à combattre. Il se pourrait bien que la menace cette fois ce soit... nous-mêmes.

SGU 03.jpgAutre différence notable, et pour en revenir aux personnages, on a beaucoup communiqué au début sur la présence dans le cast de Robert Carlyle, seul acteur quelque peu connu de la distribution, qui s'est vu offrir le plus beau rôle : celui de Rush, un scientifique aux motivations inconnues, personnage terriblement ambigu. C'est lui qui a poussé à ouvrir une porte avec 9 chevrons pour atteindre une zone inconnue de l'espace. Bien heureux, presque, de l'attaque ennemie, il est le seul à se réjouir de la situation. Et heureusement pour lui, il est le seul à pouvoir se dépatouiller des commandes du vaisseau pour régler certains problèmes. De personnage pareil, aux motivations troubles j'entends, la franchise ne nous en avait pas encore proposé. Un personnage que l'on pourrait rapprocher du John Locke de  LOST, du coup, peut-être, les deux personnages se trouvant au début dans la même situation.
Pour finir, est-ce que j'ai aimé ce que j'ai vu ou pas ? J'avoue que je ne me suis pas ennuyé, et que ce début me semble prometteur (même si ayant vu d'autres épisodes avant, la série déçoit ensuite). En fait, tout dépend de la façon dont on aborde la série, bien sûr, et c'est évident que si on s'attend à un énième Stargate-like (ce qu'était Atlantis au début, reproduisant les schémas de SG-1 avant de se démarquer un peu), on risque d' être déçu. Le problème est... qu' il faut pourtant pour accrocher à une série des "points d'accroche", justement. Et la série n'en propose pas : les personnages sont stéréotypés, le concept de départ aussi (un groupe de personnages perdus dans l'espace, très loin de la Terre). Il est donc un peu tôt pour dire que j'aime ou pas, et il faut attendre que la série montre où elle veut aller, peut-être. Pour l'instant, ce serait plutôt ça qui m'intéresse, voir comment la série va évoluer, et que cache le personnage de Rush...

 

jeudi, 15 octobre 2009

Battlestar GALACTICA 1978 : kitsch, seventies, culte

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L' histoire de la série

L' histoire de la création de Battlestar GALACTICA, tout le monde la connaît un peu, ou la devine : devant le succès incroyable de Star Wars au cinéma, il fallait bien s'attendre à ce que certains surfent sur la vague de ce succès. Ce fut le cas de la chaîne ABC, qui accepta le projet de série de Glen A. Larson. Battlestar GALACTICA suit ainsi les traces des derniers survivants des 12 Colonies, détruites par les Cylons, autrefois des êtres vivants ayant évolué jusqu'au stade de machines et guidées par le leader impérial, et ayant à cœur de détruire l'humanité (sans qu'on explique véritablement, d'ailleurs, ce qui les pousse à agir ainsi). Au casting, on compte des acteurs charismatiques : Lorne Greene, ancien patriarche de la famille Bonanza, qui reprend ici un rôle proche avec celui du Commandant Adama, veillant sur la flotte des survivants à bord du dernier vaisseau de guerre, le Galactica. Son second, le Colonel Tigh, l'assiste fidèlement dans sa tâche. Son fils, Apollo (interprété par Richard Hatch), est l'un des meilleurs guerriers de la flotte. Ses amis, Starbuck (Dirk Benedict, le « Futé » / « Face » de L'Agence tous Risques. Les deux personnages ont d'ailleurs des traits de caractère commun, étant tous deux de grands séducteurs) et Boomer, comptent également parmi les meilleurs pilotes. Série des 70's oblige, on pourra regretter le manque de développement du background des personnages, à quelques exceptions près. Les personnages, comme de coutume à l' époque, sont définis une bonne fois pour toutes, et il ne viendrait à l' esprit de personne de les faire évoluer. Tout au plus apprendra-t-on que Starbuck est orphelin. Ceux-ci combattent les Cylons à leurs trousses tout en espérant, un jour, retrouver la Terre, berceau de l' humanité. Parmi les personnages réguliers, on peut mentionner aussi le jeune Boxey, fils adoptif d' Apollo, après que sa mère ait été tuée par les Cylons, ou Cassioppée, ancienne danseuse exotique devenue infirmière de bord.
La série s'arrêtera au bout d'une saison de 24 épisodes, le public se lassant quelque peu de la série, et celle-ci s'avérant finalement coûteuse à produire.

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1978-2009 : Près de 30 ans plus tard, que vaut encore la série ?

Il est difficile de regarder à nouveau la série en 2009, tant elle est rattachée à l'époque qui l'a vue naître dans son esthétique : les coiffures, les vêtements des personnages, tout paraît terriblement daté. Concernant le contenu des épisodes, certaines sont également symptômatiques de l'époque télévisuelle : les scènes romantiques sont semblables à celles que l'on trouve à la pelle dans les séries de l'époque, comme La Croisière s'amuse ou l'Île Fantastique. Concernant le pitch des épisodes, certains d' entre eux tentent d'adapter au format d'un épisode de série des classiques du cinéma. Certains épisodes offrent par exemple des réécritures de western, ou de film-catastrophe lorsqu' une attaque kamikaze Cylon entraîne des incendies à bord du Galactica. La série présente en général des histoires étirées pour remplir les épisodes d'une heure, défaut de bien des séries S-F, et se concentre au début sur certains personnages, en particulier celui de Starbuck, mieux servi que d'autres au niveau des intrigues. On note toutefois un regain d'intérêt en fin de saison lorsque la série devient plus feuilletonnante, et évacue les Cylons des épisodes qui ne constituent plus la seule et unique menace à fuir. D'autant plus que la réutilisation jusqu'à pus soif des mêmes stock-shots pour incarner les batailles spatiales pouvait lasser à la longue. On introduit alors, par exemple, de nouveaux personnages, les Nomades Borreliens, qui auraient pu constituer l'équivalent pour Battlestar Galactica des Klingons pour Star Trek. La série se fait alors parfois plus dramatique, plus prenante, et commence à constituer un ensemble intéressant de personnages dans lesquels puiser.
Toutefois, pour les plus curieux, il est amusant de constater que certaines idées prises dans la Série de 2003 sont reprises de la série originelle, comme la réapparition de l'Amiral Cain et de son Battlestar, le Pegasus, pitch repris dans les grandes lignes dans la version 2003 du mythe. Ou encore l'idée d'anges déplaçant le périple des survivants des Colonies sur le chemin du spirituel.
On notera aussi la dernière apparition à l' écran de prestigieuses guest-stars : Patrick McNee, qui récite le monologue d' ouverture des épisodes, prêta sa voix au Leader Impérial Cylon, avant d'incarner, le temps de deux épisodes, le satanique Comte Iblis, inscrivant davantage encore la série dans un manichéisme religieux. Mais également Fred Astaire, qui participa à un épisode de la série pour interpréter un vieil arnaqueur.
On peut également s'apercevoir, en revoyant la série, que quelques idées présentes ça et là ont peut-être servi d'embryon à des concepts de séries développées par la suite. Ainsi, dans un épisode, Starbuck pilote un Viper avec une Intelligence Artificielle, et les échanges entre les 2 ont probablement inspiré la création de K2000. Dans un autre épisode, Starbuck voit sa conscience introduire un nouveau corps.

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En conclusion

Cette seule saison de 1978 (on ne parlera pas ici de l'indigente suite ayant été apportée à la série sortie en 1980, je ne l'ai pas vu et n'en ai nullement l'envie) a connu en général les défauts inhérents à toute première saison d'une série S-F : des débuts laborieux, une certaine difficulté à trouver le ton de la série et le moyen de renouveler celle-ci. Il est fort dommage que la série n'ait pas eu la possibilité de s'épanouir, car qui sait ce qu'elle aurait pu donner à voir par la suite, si elle s'était vue prolonger. D'autant plus qu' on s'éloignait un peu des épisodes centrés autour des personnages pour faire avancer des arcs scénaristiques, histoires courant sur plusieurs épisodes.
La série reste tout de même regardable et supportable, à condition de passer outre le fait que la série soit un pur produit de la fin des années 70, avec une esthétique très marquée.

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